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Démontage d'un hêtre à la Chapelle Ste-Anne des Pouhons

L'année passée, la Fabrique d'église de Harzé a été alertée par le service Travaux de la commune d'Aywaille sur l'état préoccupant d'un arbre (hêtre) situé dans le périmètre classé de la chapelle Sainte-Anne des Pouhons, juste en face de celle-ci et menaçant tant la sécurité publique que l'édifice lui-même datant du 16e siècle. L'administration communale a demandé une expertise auprès du bureau d'études ApiTrees, bureau d'études patrimoine arboré et a introduit un dossier auprès de l'Agence Wallonne du Patrimoine.

L'analyse du risque a établi un risque réel pour le site et ses visiteurs. Une intervention de sécurisation devait dès lors être mise en œuvre.

« L'état de l'arbre est moyen à mauvais. Les champignons lignivores ont fortement altéré le tronc, réduisant sa résistance mécanique. Les champignons sont des ganodermes résineux qui altèrent principalement les racines et le collet des arbres en provoquant une pourriture blanche fibreuse, altérant gravement la résistance mécanique de l'arbre à sa base. L'abattage à court terme est justifié, mais vu la valeur patrimoniale du sujet nous recommandons d'effectuer un essai de traction permettant de statuer sur la stabilité et la résistance mécanique du sujet. En cas de résultats favorables et donc de maintien, une légère réduction serait probablement conseillée. Dans le cas contraire, l'abattage ne pourra être évité. »

A la suite de ce rapport, après diverses réunions en présence de l'Agence Wallonne du Patrimoine (AWAP), la Commune d'Aywaille, la Fabrique d'église saint Jacques de Harzé et l'ASBL Les Amis de la Chapelle Sainte-Anne et autorisation finale (permis) pour traiter l'arbre, les parties sont arrivées à la conclusion suivante :

« Compte tenu de la proximité immédiate de la chapelle et de la qualité des bouquets d'arbres fermant l'espace devant celui-ci, il est demandé de ne pas procéder à un abattage pur et simple mais à un démontage prudent et soigneux.
Afin de réduire l'impact sentimental et visuel d'un tel abattage tout en perpétuant la mémoire d'un sujet remarquable, il est proposé de conserver le tronc sur une certaine hauteur. »

Début de ce mois de février, l'arbre malade a donc été démonté et une partie du tronc a été conservée sur une certaine hauteur comme expliqué ci-dessus.

 

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